TOTAL REFUSES TO ENGAGE IN DIALOGUE WITH ITS SHAREHOLDERS AT THE GENERAL MEETING

In association with Greenpeace and the National Resource Defence Council (USA), PhiTrust filed a draft resolution with 20 institutional shareholders and asset managers with a view to obtaining more complete information each year concerning the risks incurred by intensive oil sand operations in Canada.

What could be more natural for shareholders than to want real debate at the General Meeting about the environmental risks associated with intensive operations to extract crude oil from oil sands?

After we had filed our resolution (with nearly 0.93% of the share capital), the Board of Directors noted that two shareholders representing more than 0.43% of capital had since withdrawn their resolutions requests, which means, de facto, that we will not be able to introduce our resolution at the General Meeting.

For the first time since our SICAV Proxy Active Investors was formed, shareholders have joined us to file a resolution then withdrawn their participation with no official explanation.

Since the SICAV was formed in 2004, every draft resolution filed has been rejected by the company, and we have had to fight to persuade it to accept external resolutions not introduced by the Board.

At the same time, company employees have real difficulty each year trying to file resolutions that seem important to them, in an attempt to establish dialogue among shareholders at the General Meeting and thus to reinforce the affectio societatis between the company and its shareholder-employees concerning Total’s corporate vision.

In this light, is it any surprise that certain directors were re-elected only with small majorities at the General Meeting, even though the Board of Total approved them as “independent” a few years ago, yet all the institutional investors labelled them as “not free from conflicts of interest”?

Whilst Total is the leading listed European company, as a matter of urgency it must re-establish a bond of trust with its shareholders if they are to adhere to a sustainable corporate vision, in spite of the sector in which the company operates. This bond cannot be formed by systematically refusing every draft resolution that has not been issued by the Executive Management itself.

Perhaps now is the time to demand a separation of functions, so that a non-executive Chairman can assume responsibility for re-establishing a connection with all the shareholders and facilitating debate in the General Meeting between the shareholders and the Executive Management?

PhiTrust Active Investors
Investor and Shareholder

TOTAL refuse le dialogue avec ses actionnaires en assemblée générale

En lien avec Greenpeace et le National Resource Defence Council (USA), PhiTrust a déposé avec 20 actionnaires institutionnels et gestionnaires d’actifs un projet de résolution visant à obtenir chaque année une information plus complète sur les risques générés par une exploitation intensive des sables bitumineux au Canada. Quoi de plus naturel que de voir des actionnaires souhaiter un véritable débat en Assemblée Générale sur les risques environnementaux liés à une activité intensive visant à extraire du pétrole des sables bitumineux ?

Après notre dépôt de résolution (avec près de 0,93% du capital), un co-déposant s’est retiré officiellement du dépôt collectif. Néanmoins, le Conseil d’Administration de TOTAL aurait constaté qu’un deuxième actionnaire aurait entretemps retiré son dépôt, ce qui amènerait de facto à ce que notre résolution ne puisse être présentée à l’AG.

Pour la première fois depuis le lancement de notre Sicav Proxy Active Investors, des actionnaires nous accompagnent pour déposer une résolution puis la retirent sans explication officielle.
Depuis 2004 année de la création de la SICAV, chaque projet de dépôt de résolution s’est heurté à un refus de la société et nous avons dû « batailler » pour amener la société à accepter des résolutions externes non présentées par le Conseil.

Parallèlement, les salariés de la société ont chaque année un mal certain à déposer des résolutions qui leur paraissent importantes pour essayer de développer un dialogue en Assemblée Générale entre actionnaires et ainsi renforcer l’ « affectio societatis » entre la société et ses salariés-actionnaires autour du projet d’entreprise de Total.

Comment s’étonner dans ce contexte que certains administrateurs ne soient réélus qu’à une courte majorité en Assemblée Générale alors même qu’il y a encore quelques années ils étaient qualifiés « d’indépendants » par le Conseil de Total, l’ensemble des investisseurs institutionnels les qualifiant, eux, de « non libres de conflits d’intérêts » ?

Alors que Total est la première société cotée européenne, il est urgent qu’elle établisse un nouveau lien de confiance avec ses actionnaires pour qu’ils adhèrent à un projet d’entreprise durable et ce malgré le secteur dans lequel elle intervient. Ce lien ne peut se créer par le refus systématique de tout projet qui ne serait pas issu de la direction générale elle-même.

Peut être est-ce le moment de demander la séparation des fonctions pour qu’un Président non exécutif ait comme responsabilité de recréer un lien avec l’ensemble des actionnaires et faciliter le débat en Assemblée Générale entre actionnaires et direction générale ?

Phitrust Active Investors
Investisseur et Actionnaire