tag:blogger.com,1999:blog-12139191645910387262024-03-13T04:32:46.598+01:00Phitrust Le blog dédié aux échanges sur les questions fondamentales pour l'amélioration des enjeux ESG.
L'engagement actionnarial est au centre de la stratégie d'investissement de PhiTrust.Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comBlogger159125tag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-29293637606843097772017-11-23T17:06:00.001+01:002017-11-23T17:06:16.071+01:00À quoi servent les chartes éthiques ?<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: left;">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Airbus est soupçonné d'avoir organisé des circuits parallèles de financement pour gagner des contrats de vente d'avions ; même si cela n'est pas encore jugé et même si cela ne concernerait qu'une faible partie de l'activité, cela met en exergue une nouvelle fois certaines pratiques contraires à l'éthique des entreprises.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Airbus a pourtant, comme la plupart des grands groupes cotés des pays de l'OCDE, publié une charte éthique qui met en avant des règles de transparence et d'éthique que doivent suivre l'ensemble des collaborateurs. Conscients de la difficulté de les rendre opérationnelles dans des grands groupes mondiaux, avec des collaborateurs aux cultures parfois différentes, certains groupes ont mis en avant des systèmes anonymes de lanceurs d'alertes pour faciliter la remontée d'informations sensibles pouvant mettre en cause la réputation des entreprises elles-mêmes.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">La question soulevée par l'affaire Airbus à la suite des précédents comme Alstom pose la question centrale du rôle de la direction générale et du conseil d'administration. Étaient-ils conscients de ces opérations, les ont-ils cautionnées voire organisées ? La justice saura certainement répondre à cette question et il n'est pas de notre ressort de juger par avance qui que ce soit. </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Par contre, il est du devoir des actionnaires d'interpeller les conseils d'administration sur la cohérence entre la charte éthique et la réalité de certaines pratiques qui semblent avoir été mises en place au sein de l'organisation. Cette question est centrale car si ces faits étaient confirmés, ils amèneraient à considérer que ce type de pratiques n'a pas été remis en cause, malgré la publication d'une charte éthique ; il y aurait là un sujet central pour la gouvernance de l'entreprise. De même, si la pression exercée par les dirigeants pour gagner des contrats a amené certains collaborateurs à accepter des pratiques contestables, il y a une question centrale de pilotage de l'entreprise.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Nous entrons là dans la vie quotidienne des entreprises, où certains sont prêts à toutes les compromissions pour atteindre le but recherché, sans se préoccuper des dégâts potentiellement très importants pour la réputation de l'entreprise et donc pour sa survie à terme. Cette question de réputation est centrale dans la définition d'une charte éthique au sein d'une entreprise. Pour avoir oublié cette « évidence », Arthur Andersen et Enron n'existent plus, et ce alors même que la plupart des collaborateurs n'ont à aucun moment été impliqués... Il serait dommage que de grands groupes se retrouvent dans une situation équivalente parce que la charte éthique n'a pas été respectée...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Nous avons été étonnés de découvrir que dans beaucoup d'entreprises, il n'y avait pas eu de débat au sein du conseil d'administration sur les chartes éthiques publiées ni sur des règles à mettre en place au sein de l'entreprise, alors même que cela pouvait avoir un impact sur les ventes, les achats... Il nous semble urgent que tous les conseils d'administration s'emparent de cette thématique et définissent un code, une charte qui réponde à l'objectif recherché, tout en s'assurant qu'elle tient compte de la réalité de l'entreprise, afin de ne pas se retrouver « écartelé » entre une réalité malheureusement bien concrète et une charte inapplicable.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Les actionnaires ont un rôle à jouer pour accompagner les entreprises vers plus d'éthique, de transparence, même si le processus pour s'assurer que l'ensemble des collaborateurs y adhèrent est long et parfois semé d'embûches !</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">PS : l'affaire Alstom et la condamnation du directeur Asie, licencié par la société alors qu'il avait plaidé coupable, doit tous nous interpeller car il est le seul à avoir été condamné... </span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-36023663526506313212017-10-26T18:46:00.002+02:002017-10-26T18:46:15.977+02:00What is our role as shareholders?<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: left;">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Alstom has announced with Siemens a reserved capital increase that will give Siemens 50% control. No public tender offer will be required, since the price is 13% above the last stock market price. </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Although there had been rumours, surprise surprise, Serge Tchuruk and Patrick Kron had always refused such an alliance when the Alstom Group was doing much better... The announcement of the sale of the railway business to Siemens comes just as one of the executives for the Asia region, Frederic Pierucci, previously indicted and imprisoned in the US, has been sentenced to 30 months in prison, without this happening to other directors.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">It is true that Alstom’s directors successfully managed to sell the power and grids business to General Electric when there was a strong suspicion that they would be indicted in the US for bribery. A few years ago, we warned Alstom’s general management of the risks associated with investigations into bribery, particularly on certain emerging markets, warnings that were dismissed by Patrick Kron, who did not acknowledge these facts...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Paradoxically, Mediapart’s revelations about the family links between one of the heads of the US law firm that defended Alstom and the CEO of General Electric did not call the operation into question, necessary as it was “for the survival of Alstom and jobs in France”... </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Two days before the Alstom shareholders’ meeting, during which the shareholders voted on the sale of this business to General Electric, it was specified that the fine of USD 772 million would be paid by Alstom and not by General Electric, with a deduction of this amount from Alstom’s equity in the rail sector. For all that, the shareholders’ meeting went ahead, even though most all the shareholders had voted before this announcement.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">At the time, the board of directors, the directors of Alstom and notably its CEO Henri Poupart-Lafarge (son of the former finance director of Bouygues, an Alstom shareholder) argued that specialisation in the railway business sector was a necessity and that Alstom could grow alone, given its order backlog and expertise... How can we analyse this strategic error, which numerous analysts (including Phitrust) identified? Or rather, how can the succession of events that led to all Alstom’s activities being sold to foreign competitors be interpreted?</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">First of all, Serge Tchuruk’s desire to develop a “fab-less” company prompted him at the beginning of the 2000s to sell a real nugget (submarine cables, which became Nexans), then to separate Alcatel’s business from that of Alsth0om, because, according to analysts, conglomerates were under-valued.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Fears of a hefty fine following bribery scandals and the possible indictment of Alstom directors probably led to the sale of the power and grids business to General Electric, especially as this came at the same time as the staggering fine imposed on BNP Paribas. This decision was taken without any true consideration of the highly fragile nature of the railways division, a cyclical industry that is highly dependent on public procurement. Unfortunately, what happened next was what necessarily happens to an industrial model based on only one business that no longer has the resources to make its presence felt, particularly in the face of Chinese competition (to which the technology had been sold a few years before, without thinking that these customers would one day become competitors...)</span><span style="font-family: georgia, "times new roman", serif;">. </span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>The shareholders now only have two choices in response to the proposal that has been made to them:</b></span><br />
<br />
<ul>
<li><b>to accept or reject the proposed transaction:</b> the directors and the state (indispensable as the ordering client) believe that there is no other means of preserving industrial capacity in France and that a European solution is preferable to any other. But the price of the transaction (+13%/ stock market price) is way below that seen in mergers that have offered premiums of 30% or 50% above the market price, representing a loss of earnings of €800 million for existing shareholders, taking the proposed dilution into account.</li>
<li><b>to seek accountability </b>for this strategic debacle and the sale of the power and grids business to General Electric at a price €800 million below that announced to the shareholders prior to the transaction being concluded.</li>
</ul>
<br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span><span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">This operation will lead to industrial restructuring and job losses... because the two companies, Siemens and Alstom,will be unable to keep their different production facilities and technologies unchanged. It would be strange, to say the least, if the former directors were not answerable for the decisions that led to the sale of all activities to competitors. Especially since during the period when they managed the company, their variable remuneration was substantial following the economic and financial performance, not to mention their severance packages (more than €4 million for Patrick Kron) and top-up pensions paid for by the company...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Today, investors talk about responsible investment, and it is high time they acted together to hold to account the directors that implemented these strategies, destroying value and threatening the future of the companies they managed. This is true for Alstom today, but it is equally true for other companies that we can recall all too easily.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Have you talked about Responsible Investment?</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-55302887574054151902017-10-19T11:30:00.000+02:002017-10-19T11:30:01.972+02:00Que faisons-nous en tant qu'actionnaire ?<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: left;">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Alstom a annoncé avec Siemens une augmentation de capital réservée qui donnera à Siemens un contrôle à 50 %, et ce sans procéder à une offre publique d'achat, le prix étant supérieur de 13% au dernier cours de bourse. </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Même si le bruit avait filtré, quelle surprise, alors même que Serge Tchuruk et Patrick Kron avaient toujours refusé une telle alliance quand le groupe Alsthom allait beaucoup mieux... Cette annonce de cession de la branche ferroviaire à Siemens survient alors même que l'un des directeurs opérationnels de la zone Asie, Férédric Pierucci, qui avait été inculpé et mis en prison aux États-Unis, vient d'être condamné à 30 mois de prison, sans que ce ne soit le cas pour d'autres dirigeants.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Il est vrai que les dirigeants d'Alstom ont réussi le tour de force de vendre l'activité turbine à General Electric alors qu'il y avait une forte suspicion d'être inculpé aux États-Unis pour corruption. Nous avions averti il y a quelques années la direction générale d'Alstom des risques liés aux enquêtes pour corruption, notamment sur certains marchés émergents, avertissements qui avaient été repoussés par Patrick Kron qui ne reconnaissait pas ces faits...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Paradoxalement, les révélations de Mediapart sur les liens familiaux qui liaient l'un des responsables du cabinet d'avocat américain qui défendait Alstom et le PDG de General Electric n'a pas remis en cause l'opération, qui était « nécessaire pour la survie d'Alstom et de l'emploi en France »... </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Deux jours avant l'assemblée générale d'Alstom, durant laquelle les actionnaires votaient sur l'opération de cession de cette branche d'activité à General Electric, il a été précisé que l'amende de 772 millions de dollars serait payée par Alstom et non pas par General Electric, minorant de ce montant les capitaux propres d'Alstom recentré sur le ferroviaire. Pour autant, l’assemblée générale n’a pas été repoussée, même si quasiment tous les actionnaires avaient voté avant cette annonce.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Le conseil d'administration, les dirigeants d'Alstom et notamment son PDG Henri Poupart-Lafarge (fils de l'ancien directeur financier de Bouygues, actionnaire d'Alstom) ont à l'époque argué du fait que la spécialisation dans le ferroviaire était une nécessité et qu'Alstom pouvait se développer seul, compte tenu de son portefeuille de commandes et de son expertise... Comment peut-on analyser cette erreur stratégique, que de nombreux analystes (dont Phitrust...) avaient relevée ? Ou plutôt, comment interpréter la succession d'événements qui amène à ce que l'ensemble des activités d'Alstom soit cédé à des entreprises concurrentes étrangères ?</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Tout d'abord la volonté de Serge Tchuruk de développer une société « sans usines » l'a amené au début des années 2000 à vendre une pépite (les câbles sous-marins, devenus Nexans) puis à séparer l'activité Alcatel de celle d'Aslthom, car les conglomérats étaient, de l'avis des analystes, sous-valorisés.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Les craintes d'une amende importante suite aux affaires de corruption et d'une inculpation possible des dirigeants d'Alstom ont probablement mené à la cession de l'activité turbine à General Electric, notamment car cela arrivait au même moment que l'amende vertigineuse imposée à BNP Paribas. Cette décision a été prise sans que la très grande fragilité du pôle ferroviaire, industrie cyclique et très dépendante de la commande publique, ne soit réellement considérée. La suite correspond malheureusement à la réalité qui s'impose à un schéma industriel ne reposant que sur une branche qui n'a plus les moyens de s'imposer, notamment face à la concurrence chinoise (à qui a été vendue la technologie il y a quelques années, sans penser que ces clients deviendraient un jour des concurrents...). </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><b>Les actionnaires n'ont plus aujourd'hui que deux choix face à la proposition qui leur est faite </b>:</span><br />
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<ul>
<li><b>accepter ou refuser l'opération proposée</b> : les dirigeants et l'État (indispensable car donneur d'ordre) pensent qu'il n'y a pas d'autres moyens de conserver une capacité industrielle en France et qu'une solution européenne est préférable à toute autre. Mais la parité de l'opération (+13%/ cours de bourse) est bien loin de celle d'opérations de fusion qui ont affiché des primes de 30 voire 50 % au-dessus du cours de bourse, représentant un manque à gagner de 800 M € pour les actionnaires existants, compte tenu de la dilution proposée.</li>
<li><b>rechercher les responsabilités</b> de cette déroute stratégique dans le ferroviaire et de la cession des activités turbine à General Electric à un prix inférieur de 800 millions € au prix annoncé aux actionnaires préalablement à la conclusion de l'opération.</li>
</ul>
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Derrière cette opération viendront des restructurations industrielles, des pertes d'emploi... car les deux entreprises, Siemens et Alstom, ne pourront garder tel quel leur outil de production et leurs technologies différentes. Il serait anormal, pour ne pas dire plus, que les anciens dirigeants n'aient pas à répondre de leurs décisions qui ont amené à la cession de toutes les activités à des concurrents. D’autant plus que pendant la période où ils dirigeaient la société, leurs rémunérations variables ont été importantes suite à la performance économique et financière, sans parler des indemnités de départ (plus de 4 M € pour Patrick Kron) et retraites chapeaux payées par l'entreprise...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Les investisseurs parlent aujourd'hui d'investissement responsable, il est grand temps qu'ils agissent ensemble pour demander des comptes aux dirigeants qui ont mené des stratégies détruisant de la valeur et mettant en cause la pérennité des entreprises qu'ils ont dirigées. Cela est vrai aujourd'hui pour Alstom, mais est aussi vrai pour d'autres entreprises que chacun d'entre nous saura facilement identifier.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Vous avez parlé d'Investisseur Responsable ?</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-8668450521615282962017-09-19T12:56:00.000+02:002017-09-19T12:56:18.537+02:00Vivendi, 15 ans après...<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: left;">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, "times new roman", serif;">La réalité de la stratégie menée par le groupe Bolloré apparaît de plus en plus claire, alors même que le groupe est minoritaire chez Vivendi. Les risques d'une catastrophe boursière liée à cette stratégie, et à la gestion de la trésorerie de Vivendi au profit du groupe Bolloré, se précisent chaque jour.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Depuis que le groupe Bolloré dispose de droits de vote double, la gouvernance de Vivendi est exécrable :</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">•<span style="white-space: pre;"> </span>Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance, agit comme un président exécutif ;</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">•<span style="white-space: pre;"> </span>le groupe Bolloré, actionnaire minoritaire, dispose d’une majorité de membres du conseil et contrôle le directoire ;</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">•<span style="white-space: pre;"> </span>des membres du conseil de surveillance de Vivendi sont actionnaires dirigeants d’Havas, qui devient une filiale opérationnelle, tandis que des dirigeants du groupe Bolloré sont membres du directoire de Vivendi ;</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">•<span style="white-space: pre;"> </span>le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, dirige la filiale Telecom Italia (sans parler italien), même si Vivendi estime "ne pas contrôler cette filiale" (le syndrome Renault/Nissan...) ;</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">•<span style="white-space: pre;"> </span>le rachat de Canal+ semble être plus utile pour le développement du groupe Bolloré en Afrique que pour Vivendi ;</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">•<span style="white-space: pre;"> </span>le rachat d'Havas a un prix très supérieur à sa réelle valeur, compte tenu des alertes sur résultats publiés après le rachat, est très favorable au groupe Bolloré. Que dire du paiement en cash, qui permet de rembourser une partie de l'investissement minoritaire dans Vivendi du groupe Bolloré...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Les actionnaires minoritaires peuvent, en outre, s'interroger sur la cohérence de la stratégie de Vivendi : le groupe a vendu SFR puis Blizzard (jeux vidéo américains) pour se recentrer sur une nouvelle stratégie médias/contenus, en rachetant des parts minoritaires chez Telecom Italia et Ubisoft, tout en se renforçant chez Canal+, qui n’a pas de perspectives réelles en France... Le tout avec des changements d'équipes brutaux, car seuls les "Bolloré Boys" sont dignes de confiance.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Le plus étonnant reste l'incroyable passivité des actionnaires dispersés (qui sont majoritaires) et des régulateurs qui commencent (enfin) à se réveiller. Les medias français restent très peu critiques d'une gouvernance et stratégie mises en œuvre pour servir l'actionnaire minoritaire, estimant que cela "servirait aussi les autres actionnaires"...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">En 2015, Phitrust avait alerté en assemblée générale sur les risques d'une prise de contrôle par le groupe Bolloré au profit exclusif de ce groupe, grâce au mécanisme des droits de vote double. Vincent Bolloré nous avait opposé une réponse claire : sa stratégie nécessitait une prise de contrôle, "dans l'intérêt de tous les actionnaires", comme le pratiquent ses "concurrents aux États-Unis". Nous devions en voir rapidement les fruits...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Aujourd'hui, nos craintes se concrétisent avec des résultats très en-dessous des attentes, un rachat en cash des parts du groupe Bolloré dans Havas a un prix beaucoup trop élevé, sans que l'opération soit réellement intéressante pour Vivendi, et la probabilité d'une consolidation de la dette de Telecom Italia dans Vivendi pour 25 milliards d'euros...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Il est urgent que l'AMF se saisisse du dossier Vivendi et exige une gouvernance avec un conseil de surveillance et un directoire indépendants, où les opérationnels du groupe Bolloré siègent de façon minoritaire dans les instances de Vivendi, sans confusion des rôles. Le président du conseil de surveillance n’a pas de rôle opérationnel à jouer, comme le stipule les statuts de la société.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Les actionnaires en ordre dispersé sont majoritaires chez Vivendi. Il leur appartient de se rassembler et de proposer la nomination de membres du conseil de surveillance indépendants, non liés au groupe minoritaire qui contrôle aujourd'hui la gouvernance et toutes les fonctions opérationnelles de Vivendi. Au risque de retrouver la malédiction boursière chez Vivendi, 15 ans après…</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-70324168298486754232017-07-26T17:53:00.001+02:002017-07-26T17:53:49.248+02:00La rentabilité doit-elle se faire au détriment du droit des parties prenantes ?<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: left;">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, "times new roman", serif;">Les nouvelles édifiantes sur le plan environnemental se succèdent : nous sommes surpris de découvrir l’entente – possible cartel – entre constructeurs automobiles allemands sur le diesel (mais sont-ils les seuls à avoir délibérément bafoué les règles environnementales européennes ?) ou les atermoiements de la justice française qui rejette le droit d'indemnisation à des salariés malades ayant travaillé sur des sites industriels où l'amiante était le premier matériau transformé. Du temps de ces expositions, la production d’amiante était pourtant interdite aux États-Unis pour des raisons de santé publique... Tandis que les entreprises ont appris à présenter des stratégies ESG qui prennent en compte les risques liés aux rejets polluants, nous découvrons régulièrement avec stupéfaction que ces mêmes entreprises ont, en dépit de leur discours officiel, maintenu leurs pratiques car elles ne pouvaient/ ne savaient pas comment les améliorer.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Alors que des ONG environnementales s'évertuent à agir auprès des sociétés cotées, quel spectacle que les sifflets des actionnaires dans les assemblées générales cette année… Ce fut notamment le cas lorsque des représentants des Amérindiens sont intervenus auprès de la Société Générale ou de BNP Paribas pour demander la suspension des travaux de l’oléoduc Dakota Access Pipeline, qui détruit leur écosystème et peut créer des dommages irréparables en cas d'accident.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Que penser des actionnaires institutionnels et gestionnaires d'actifs qui présentent des stratégies ISR et sont investis dans ces mêmes entreprises alors même qu'elles ne respectent pas leurs engagements publics... Que dire de ces entreprises qui affichent de belles paroles alors que leurs actions vont à l’encontre de ce qu'elles proclament... Le fond du problème réside en fait dans la particularité de notre système financier actuel, où le seul critère qui compte est celui de la rentabilité financière. On accepte de tenir compte de facteurs extra-financiers, comme l’environnement, mais seulement à condition que cela ne remette pas en cause le modèle de l'entreprise et ne l'empêche pas de réaliser ses objectifs financiers. </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">L'exemple du groupe Volkswagen est le symbole de cette schizophrénie : alors même que l'entreprise reconnaît l'existence de logiciels truqués, le conseil de surveillance est demeuré quasiment identique. Le nouveau dirigeant, issu de Porsche, ne peut pas ne pas avoir été tenu au courant des anciennes pratiques : il est difficile de croire que seules quelques personnes l’étaient. Après une très forte chute du titre, par peur de lourdes sanctions aux États-Unis, le cours est remonté, les acheteurs ayant continué à faire confiance à une entreprise qui avait trompé sciemment toutes les parties prenantes.</span><br />
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Il paraît que la morale ne s'applique pas aux affaires : ne nous étonnons pas qu'une très grande partie des citoyens n'aient plus confiance dans notre système économique et démocratique, à l'aune de ces affaires successives qui montrent le règne du « dieu Argent » et de la rentabilité financière quelles qu’en soient ses conséquences (sociales, environnementales). Investisseurs, gérants d'actifs, que dirons-nous à nos enfants, petits-enfants dans quelques années ?</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-38764847389979861512017-06-23T15:30:00.000+02:002017-06-23T15:30:06.714+02:00Le Say on Pay n'est pas suffisant !<div style="text-align: left;">
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<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">L'arrivée du Say on Pay dans les assemblées générales, avec un vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, est une vraie novation en France. Elle reconnaît (enfin...) le droit des actionnaires à se prononcer sur la rémunération du premier dirigeant, ce qui est le cas, rappelons-le, pour toutes les SARL.</span><br />
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Certains espéraient que les actionnaires voteraient massivement contre ce qui leur était proposé : à ce jour, bien peu de résolutions Say on Pay ont été rejetées ! Probablement parce que les montants proposés sont connus depuis de nombreuses années pour la plupart des dirigeants. Peut-être aussi parce que chez nos voisins anglais et suisses, précurseurs en la matière, la contestation ne concerne que des cas très spécifiques, manifestement en fort décalage avec l’évolution de la société.</span><br />
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Le paradoxe est que le Say on Pay légitime en fait les rémunérations existantes, même très élevées, en sanctuarisant le variable sur des critères difficiles à appréhender par les actionnaires ainsi que les actions de performance, sans indiquer la plupart du temps ce que cela représente en valeur patrimoniale pour les dirigeants (en tenant compte du passé)...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Et l'on assiste dans certains cas à des "incongruités" validées par les actionnaires. Chez Renault, la rémunération accordée au PDG par des filiales du groupe comme Nissan n'est pas incluse dans le vote (car il n'y a aucun lien de subordination...). Chez Publicis, le président non exécutif bénéficie d’une rémunération de 2,8 M€ ainsi que d'une clause de non-concurrence de 1,8M€ annuelle, la rémunération médiane annuelle d'un président non exécutif d'une société du CAC40 étant de 574 K€… Il est vrai que la professionnalisation des grands gérants d'actifs, avec des rémunérations parfois très importantes, ne les incite peut-être pas à mesurer le décalage qui existe entre ces rémunérations exorbitantes difficiles à justifier...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Pourquoi ne pas appliquer aux sociétés cotées des règles comme celles applicables dans les banques ? À savoir : un salaire variable plafonné à 100 % du fixe annuel et des actions de performance qui ne peuvent qu’être vendues par étapes sur plusieurs années. Cela aurait le mérite de la simplification et de rendre les rémunérations compréhensibles par tout un chacun, afin d’éviter les critiques malheureusement bien justifiées...</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-29010492663348138852017-05-15T11:11:00.001+02:002017-05-15T11:11:16.584+02:00Des droits de vote double aux...droits de vote multiples ?<div style="text-align: left;">
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<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">L'Assemblée Générale d'AccorHotels a refusé de supprimer les droits de vote double pour les actionnaires détenant depuis plus de deux ans des titres au nominatif, 52,4% des actionnaires votant pour la résolution A qui proposait d'adopter les droits de vote simple dans les statuts de la société et de respecter le principe "une action-une voix". </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">La très grande majorité des actionnaires minoritaires ne souhaitant pas une place au Conseil d'Administration ont voté pour la suppression des droits de vote double, mais les investisseurs présents au Conseil ont visiblement tous souhaité garder le régime des droits de vote double.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">De facto, les deux groupes d'actionnaires de référence (JingJiang International et le concert QIA / Kingdom Holdings) détiendront d'ici un an des droits de vote double... ayant aujourd'hui 13% du capital et comme la plupart des investisseurs institutionnels ou gérants d'actifs ne détiennent pas leur titres au nominatif (par souci de simplicité, de liquidité) ils seront probablement majoritaires en Assemblée Générale. </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Espérons que ce vote ne se traduira pas par la prise de contrôle de fait d'Accor par ces actionnaires au détriment des autres actionnaires minoritaires, et que ne se reproduira pas un scénario comme celui de Lafarage où deux actionnaires minoritaires bénéficiant de droits de vote double ont agi pour un rapprochement avec Holcim, avec toutes les conséquences que nous connaissons aujourd'hui …</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Le plus étonnant est que certains émetteurs essayent de mettre en avant l'intérêt des droits de vote multiple pour les sociétés cotées à Paris, afin de permettre un meilleur contrôle des sociétés en croissance à l'instar des sociétés américaines qui en « raffolent »... Que cela puisse poser un problème aux investisseurs finaux institutionnels ou privés ne souhaitant pas contrôler une société mais accompagner son développement ne semble en aucune façon être une question, ces investisseurs étant vus comme des « traders ou spéculateurs » n'ayant qu'un intérêt financier et pas stratégique ou de long terme. </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Que ces mêmes investisseurs ne soient pas associés aux discussions en cours sur la place ne pose visiblement aucun problème, comme si leur avis ne comptait pas... Et l'élection d'Emmanuel Macron qui a porté lui même la loi sur les droits de vote double il y a deux ans risque d'accélérer le mouvement pour « sauver les entreprises françaises ».</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Comme nous le disons depuis de nombreuses années, les droits de vote double ou multiples n'ont pas d'intérêt pour les actionnaires minoritaires, et ce d'autant plus qu'ils nécessitent d'être au nominatif, ce qui est très complexe pour des investisseurs institutionnels ou étrangers. Mais surtout, ils favorisent ceux qui comme M. Bolloré chez Vivendi, M. Frère chez Lafarge ou JingJiang International pour ne citer qu'eux souhaitent contrôler une entreprise sans en payer le prix... </span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Soutenu par de nombreux investisseurs de long terme français et étrangers, Phitrust va continuer à participer activement aux débats au cours des Assemblées Générales sur l'impact de ces droits de vote double pour les actionnaires minoritaires et essayer de lancer un débat entre investisseurs pour attirer l'attention des pouvoirs publics et de l'AMF sur les risques que poserait l'introduction en France des droits de vote multiple dans les sociétés cotées.</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-20814767633121595582017-04-18T09:29:00.000+02:002017-04-18T09:29:24.385+02:00TCI/Safran, le capitalisme « irresponsable »<div style="text-align: left;">
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<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Le fonds TCI (The Children Investment Fund) met la pression sur la société Safran, considérant que l'offre sur le groupe Zodiac Aerospace est trop chère et amène le groupe à « sortir » de sa stratégie pour une société qui ne lui apporte pas de réelle valeur ajoutée et n'est pas une bonne décision pour les actionnaires minoritaires.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Depuis de nombreuses années, ce fonds activiste n'hésite pas à agir pour « améliorer le rendement de l'actionnaire » comme il l'a fait par exemple pour la banque ABN AMRO (démantelée depuis) ou la société Euronext (qui a pris alors des décisions stratégiques qui se sont révélées une erreur). La liste est longue de ces sociétés attaquées ayant dû gérer l’actionnaire TCI qui n'avait comme objectif que la valeur créée pour les actionnaires.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Cela lui a permis de passer de 500 millions $ à plus de 5 milliards de $ d'actifs gérés avec des rendements affichés de 18 % annuels pour ses actionnaires et un partage du rendement (à hauteur de 20%) qu'il a pour partie généreusement attribué à une fondation pour les enfants en Afrique qui a reçu plus de 5 milliards $... Ces chiffres montrent le partage de valeur entre les investisseurs et l'équipe de gestion qui leur a permis de valoriser leur patrimoine.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Cette philosophie du partage de tout ou partie des gains attribués à l'équipe de gestion a attiré de nombreux investisseurs, heureux de voir qu'il y avait aussi dans la finance des âmes généreuses, et tant mieux car les projets financés le sont avec rigueur et professionnalisme.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mais quelle schizophrénie ! Leurs investisseurs (et notamment des fonds de pension) n'ont pas analysé à l'époque de l'opération ABN AMRO par exemple que cela a amené la banque à licencier plus de la moitié de son personnel... De même pour l'opération Euronext : aucun investisseur ne s'est interrogé sur les implications pour le marché, et donc les investisseurs finaux, d'une plate-forme franco-américaine qui n'a pas tenu longtemps... Nous pourrions multiplier les exemples, le fonds TCI entrant dans des entreprises avec un objectif de plus value liée à une restructuration, un démantèlement ou encore une cession et en sortant si possible vite une fois la plus value assurée...</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'opération Safran ne peut être analysée qu'en fonction du résultat à court ou moyen terme pour l'actionnaire. Elle doit aussi être analysée au regard d'une stratégie globale, d'une nécessité d'avoir des acteurs français et européens forts pour pouvoir exister dans un marché très concurrentiel en fort développement. Comme l'a rappelé Safran, répondant à l'interrogation sur le prix de l’opération, ce prix sera lié à la réalité, et cette opération est stratégique pour Safran.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">La logique prise par TCI de contester publiquement cette opération en remettant en cause la gouvernance de Safran montre qu'ils veulent aller plus loin et que tout est possible pour arriver à leur objectif. Et elle est dans la droite ligne du capitalisme financier qui croit que « tout ce qui est bon pour l'actionnaire est bon pour la société et ses parties prenantes ». </span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Les nombreux exemples de dérives liées à des actionnaires qui ne recherchaient que leur intérêt propre montre bien la très grande différence qu'il y a entre l'investisseur purement financier et l'investisseur Responsable qui accompagne des entreprises ayant un projet de qualité qui prend en compte l'intérêt de toutes les parties avec une vision de long terme.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Il est important que les actionnaires responsables analysent en leur âme et conscience l'opération Safran en refusant une vision court-termiste qui ne répond plus à notre environnement social et économique, comme l'attendent nos concitoyens et la plupart des actionnaires même minoritaires.</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-91981394367358652882017-03-06T15:56:00.004+01:002017-03-06T15:56:47.367+01:00Safran, deux visions qui s'opposent...<div style="text-align: left;">
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<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Le fonds activiste The Children Investment Fund est intervenu auprès du Conseil d'administration de Safran pour remettre en cause l'opération avec Zodiac Aerospace, considérant que cela « enlèverait de la valeur à Safran » et détournerait les équipes de direction de leur métier actuel en allant vers un nouveau métier éloigné du savoir-faire de Safran. Même si Safran y a répondu point par point, il est probable que TCI fasse tout pour faire aboutir ses idées, y compris en augmentant sa participation chez Safran et chez Zodiac Aerospace.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Car ce fonds, qui redistribue une partie de ses profits à la fondation Children for Africa, est un habitué de ces opérations agressives contre le management des sociétés pour les amener à modifier leur stratégie afin de « créer de la valeur pour l'actionnaire ». Elle lui a permis de réaliser dans le passé de très belles opérations, comme le démantèlement d’ABN AMRO ou la scission d'Euronext, sans prendre en compte l’intérêt des salariés, des clients voire des autres actionnaires, le seul objectif étant de maximiser la rentabilité à court terme...</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Ce type de stratégie activiste, qui privilégié l'intérêt de l'actionnaire quelles que soient les externalités, peut présenter un intérêt dans certaines situations, notamment si le management n'écoute pas l'ensemble de ses parties prenantes. Toutefois, il a été et il est le plus souvent destructeur de valeur car court-termiste, considérant que l'intérêt des actionnaires est par construction l'intérêt de toutes les parties.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Les dérives de ce type d'approche agressive ont amené de nombreuses sociétés cotées à mettre en œuvre des stratégies à court terme privilégiant les actionnaires par le rachat d'actions, les dividendes élevés voire la cession d'activités stratégiques dans le seul but du rendement et le plus souvent au détriment de l’investissement à long terme et de la rémunération des salariés.</span><br />
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"> De nombreux actionnaires privés et institutionnels les ont suivi pour maximiser leur rendement mais ont-ils vraiment pris conscience des effets induits de leurs stratégies purement financières ? Lors de l'opération de TCI sur ABN Amro, je me rappelle une discussion avec le dirigeant d'un des grands fonds de pension américain qui n'avait pas pris conscience que la stratégie proposée par TCI amenait à licencier la moitié du personnel en Europe...</span><br />
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">À l'heure où les choix des urnes en Europe ou aux États-Unis nous montrent la très grande inquiétude de nombreux salaries laissés pour compte, il est important que les investisseurs privés et institutionnels prennent conscience des conséquences des stratégies purement financières.</span><br />
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">À cet égard, l'opération Safran-Zodiac Aerospace sera révélatrice du comportement des actionnaires, alors que les deux parties souhaitent réaliser cette opération. Pour Safran, il s'agit de diversifier ses activités face à ses principaux clients aéronautiques. Quant à Zodiac Aerospace, le but est de s'ancrer dans un groupe plus large, lui permettant de mettre en œuvre sa stratégie de rebond sans risquer une opération inamicale qui la remettrait en cause et aurait certainement un impact négatif pour l’emploi.</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
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Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-48770659026763465642017-01-17T11:10:00.003+01:002017-01-17T11:10:55.568+01:002016, année de transition vers l'Investissement Responsable ?<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: left;">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">En reprenant les principaux événements de gouvernance survenus en 2016, il nous apparaît qu'ils reflètent des tendances de fond à l'œuvre aujourd'hui dans notre monde économique, évolutions que certains investisseurs financiers ne peuvent plus ignorer.</span></div>
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><u>Sur le plan des rémunérations</u>, l'introduction du Say on Pay en France a été un grand succès, la plupart des entreprises voyant leurs actionnaires les soutenir à une large majorité. Qui plus est, la décision du Conseil de Renault de ne pas prendre en compte le vote consultatif des actionnaires a amené le gouvernement à légiférer sur un vote exécutoire dès 2017 pour les rémunérations fixes et variables. Nous le demandions depuis plus de dix ans, constatant que dans toute SARL en France ou dans les sociétés en commandite (Michelin, Lagardère...), les actionnaires votaient en AG les rémunérations des gérants, ce qui les légitimait et/ou permettait de s'y opposer. Même si nous regrettons qu'il ait fallu autant de temps (le MEDEF s'y était opposé lorsque Thierry Breton était Ministre des Finances en 2006...), cela montre une véritable évolution des mentalités de toutes les parties prenantes pour donner aux actionnaires un véritable pouvoir de décision.</span></div>
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><u>Sur le plan de la transition énergétique</u>, de nombreuses entreprises ont enfin détaillé les plans mis en œuvre pour être « plus vertueux », certainement aidés par l'évolution des législations dans de nombreux pays, mais bien plus encore car elles sont de plus en plus conscientes que cela est nécessaire pour fidéliser leurs clients, convaincre leurs salariés, séduire les investisseurs. « L'affaire Volkswagen » montre à quel point la décision d'une des premières entreprises automobiles mondiales de ne pas respecter des normes anti-pollution pour devenir le N°1 mondial entraînent l'ensemble du secteur (dont beaucoup usaient des mêmes pratiques...) dans la tourmente et détourne les clients des modèles les plus polluants, accélérant une transition vers des modèles hybrides ou électriques. Alors que nous avions sans succès alerté de nombreux investisseurs sur les effets induits de certaines politiques industrielles, un grand nombre d'entre eux a aujourd'hui intégré cette question dans leur décision d'investissement. Dans certains pays comme la France, l'obligation donnée aux institutionnels de « s'engager pour la transition énergétique » les amène à modifier profondément leurs pratiques et analyses des risques liées à la transition énergétique. Et le mouvement anglo-saxon « Divest-Invest » est une autre façon pour les institutionnels de se désengager des industries considérées comme les plus polluantes. </span></div>
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><u>Sur le plan social</u>, les entreprises cotées de l'OCDE prennent de plus en plus en compte dans leur stratégie et politiques opérationnelles les questions liées au travail des enfants, au travail non ou mal rémunéré, dans leurs propres usines ou chez les sous-traitants, entraînant de facto une amélioration des conditions de travail. Les questions liées à la Coupe du monde de football au Qatar ont ainsi mis en lumière des pratiques dénoncées depuis des décennies par des associations et rarement relayées dans les médias, obligeant les autorités à prendre plus en compte les questions sociales. Cela ne veut pas dire, loin s'en faut, qu'il n'y a pas encore de multiples sujets compte tenu de la situation spécifique de chaque pays et de la concurrence exacerbée, mais la prise de conscience des investisseurs est réelle, notamment suite aux alertes parvenues par le biais des réseaux sociaux auxquelles il n'est plus possible de ne pas réagir si elles sont confirmées.</span></div>
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Est-ce à dire que l'ensemble des investisseurs s'est converti à l'Investissement Responsable ? Loin s'en faut, mais le risque d'être pris à contre-pied par les médias, les réseaux sociaux et les législations, quand elles existent, obligent tout investisseur à intégrer les questions ESG dans son analyse et à modifier ses décisions d'investissement. Nous sommes convaincus que ce mouvement n'en est qu'à ses débuts et qu'il s'amplifiera dans le futur, amenant les investisseurs à s'engager de plus en plus sur ces sujets ESG.</span></div>
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<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Un souffle d'optimisme en cette nouvelle année ! Nous vous souhaitons une très bonne année 2017.</span></div>
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<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span><br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span></div>
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
</div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-16207862812430887672016-11-16T10:38:00.002+01:002016-11-23T16:29:50.163+01:00La démocratie actionnariale a-t-elle encore un sens ?<div style="text-align: left;">
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">À l'heure du Brexit et des
élections aux États-Unis, les propos échangés et la violence des débats nous
amènent naturellement à nous interroger sur la nature de la démocratie et plus
précisément sur celle que nous privilégions dans les entreprises cotées et non
cotées.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">Par chance, l'agressivité des débats électoraux n'a pas encore déteint
dans les Assemblées Générales, à part quelques cas limités et plutôt sans
conséquence. Paradoxalement, l'apathie des investisseurs minoritaires face à
des prises de contrôle rampante (Vivendi), la neutralisation du droit de parole
en Assemblée Générale « pour laisser la parole à tous... » (Renault),
voire des déclarations erronées (jamais mensongères) sont de vraies questions, certains
se demandant si cela a un intérêt d'écouter des questions d'actionnaires
« sans intérêt » et si la démocratie actionnariale n'est pas un
leurre.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">En effet, à l'heure du temps réel dans les marchés financiers, quelle n'est
pas la stupeur de voir la difficulté de voter par Internet aujourd'hui en
Europe. La France dispose par exemple d’un outil dit « de place » qui
ne permet pas de voter pour des résolutions externes non approuvées par le
Conseil d'Administration. Ce fut notamment le cas chez Solocal : trop de
résolutions externes avaient été déposées, ce que le logiciel n'avait pas
prévu ! Il est facile ainsi de limiter le droit des actionnaires avec des
règlementations complexes (Italie) et des processus mal maitrisés par les
actionnaires, les banques et même les entreprises !</span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">De même, alors que
tous les actionnaires pensent avoir les mêmes droits en Assemblée Générale, ils
n'ont pour la plupart pas réalisé qu'au sein du CAC 40, les sociétés étrangères
(Airbus, STMicro, Arcelor Mittal, Solvay...) n'offraient pas les mêmes droits
pour le dépôt de résolution, les convocations à l'assemblée Générale, le Say on
Pay sur les rémunérations des dirigeants...</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">En Angleterre, les sociétés cotées
doivent adhérer à un code de conduite, pourquoi ne demanderions-nous pas aux
sociétés cotées à Paris de devoir adhérer au code Afep-Medef, et ce quel que
soit leur pays d'origine ? Cela aurait le mérite de donner un minimum de
droits communs aux actionnaires des sociétés cotées à Paris, en espérant que le
vote par Internet sera généralisé et permettra à la démocratie actionnariale de
s'exercer pleinement.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">Nous espérons que
ces propos « de bon sens » seront entendus car il en va de la
vitalité de nos entreprises. Si nous voulons que les actionnaires les
soutiennent dans les moments heureux ou difficiles et qu'ils soient des
actionnaires de long terme, il est important de leur permettre de dialoguer
avec l'entreprise, de comprendre les enjeux et de poser les questions qui lui
paraissent pertinentes. Beaucoup de dirigeants préfèreraient peut-être que leur
société ne soit pas cotée, pour ne pas avoir à répondre à de nombreuses
questions « sans intérêt », mais il est important que tous les
actionnaires puissent s'exprimer, comme en politique : sans tabou, mais
avec respect et professionnalisme pour permettre un dialogue constructif sur le
long terme.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">Nos entreprises auront beaucoup à y gagner, nous aussi !</span></div>
<div style="text-align: right;">
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-weight: bold;"><br /></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span><br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span></div>
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
</div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-17767879718682024602016-10-11T14:24:00.003+02:002016-10-11T14:24:28.102+02:00Alstom, les investisseurs ont eux aussi une responsabilité !<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: georgia, "times new roman", serif; text-align: justify;">L'annonce par la direction d'Alstom de la fermeture du site historique à Belfort a créé un mélodrame dont les français sont friands, ce qui a amené l'État français à proposer un plan de 500 millions d'euros pour éviter la fermeture du site, et ce alors qu'il était proposé par l'entreprise de reprendre les salariés à 200 km de Belfort. Ce psychodrame à la française montre bien les limites de la gouvernance de nos entreprises aujourd'hui.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Difficile d'imaginer qu'Alstom recentré sur le ferroviaire peut être pérenne seul alors même que de nombreux concurrents existent sur ses principaux marchés, que ce soit en Europe, aux États-Unis ou en Asie. Les conseils en stratégie, banquiers d'affaires et investisseurs qui ont cru à un tel scénario ont, volontairement ou pas, créé une entreprise très dépendante de la commande publique, de cycles spécifiques à cette industrie, à ce secteur.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Difficile de comprendre comment les dirigeants d'Asltom aient pu annoncer la fermeture d'un site et le reclassement de ses employés à 200 km dans l'usine de Reischoffen sans que ne soit proposé, comme d'autres entreprises le font aujourd'hui, un plan de reconversion ou de formation avec le rachat des logements, pour favoriser l'insertion dans cette nouvelle ville.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Difficile de croire que les dirigeants d'Alstom ne se soient pas rapprochés du gouvernement, comme bien d'autres dirigeants le font aujourd'hui, pour préparer et anticiper la fermeture du site de Belfort, le premier ministre s'étonnant lui-même de l'avoir appris par les medias...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Difficile de comprendre comment l'État peut investir 500 millions d'euros pour « sauver » 450 emplois à Belfort, d'autant que les 50 000 chômeurs supplémentaires dénombrés cet été n'auront eux aucun droit spécifique et recevront des propositions de formation inadaptées à la demande actuelle des entreprises.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Difficile de comprendre l'attitude de certains syndicalistes qui refusent toute évolution géographique ou reconversion pour « protéger les salariés », sans prendre en compte la réalité économique, et acceptent d'être de fait le protagoniste d'une décision gouvernementale inique pour tous les chômeurs qui n'arrivent pas à trouver un travail.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Dans cet affaire tout le monde est coupable de ne pas essayer de travailler ensemble pour trouver des solutions acceptables par toutes les parties. Et vous serez peut-être un peu étonnés, mais les investisseurs sont eux aussi responsables... Comment les entreprises industrielles pourraient-elles assurer à leurs investisseurs des retours sur investissement élevés dans une période où l'inflation est faible et où la compétition acerbe (trop de capacité de production) oblige ces mêmes entreprises à de profondes restructurations pour survivre ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Notre monde est en profonde évolution, liée à l'émergence de concurrents industriels dans les pays émergents, à la robotisation qui s'accélère, à « l'uberisation » des pratiques des entreprises par le développement des plateformes digitales et l'arrivée des imprimantes 3D qui vont révolutionner la fabrication de nombreux objets. Nos entreprises ne pourront survivre à ces changements sans le soutien de leurs actionnaires, qui doivent comprendre les enjeux et accepter que leur rendement soit plus faible voire négatif à court terme pour préparer l'avenir. Cela demande de la pédagogie de la part de nos dirigeants et administrateurs, mais aussi un changement culturel chez les investisseurs et gérants d'actifs. Y sommes-nous prêts ?</span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
</div>
<div style="text-align: right;">
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, "times new roman", serif; font-weight: bold;"><br /></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><div style="text-align: right;">
<b>Olivier de Guerre</b></div>
</span></div>
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
</div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-40428462832620885372016-09-09T18:42:00.000+02:002016-09-09T18:42:42.749+02:00Quelle gouvernance pour Vivendi ?<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">Depuis un an Vincent Bolloré, Président du Conseil de Surveillance de Vivendi, est sur tous les fronts médiatiques et opérationnels, modifiant profondément la stratégie, cédant des participations, entrant au capital de nouvelles sociétés (Ubisoft, Telecom Italia...) et intervenant directement dans des dossiers comme celui de Canal Plus. Cela nous amène, comme de nombreux observateurs, à nous interroger sur la gouvernance actuelle de Vivendi et son contrôle opérationnel (le groupe Bolloré n'étant que minoritaire, même si c'est le premier actionnaire).</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Les statuts de la société différencient clairement la direction opérationnelle (Directoire) de son contrôle (Conseil de Surveillance). Compte tenu de la structure juridique validée en Assemblée Générale par les actionnaires, le Président du Conseil de Surveillance ne devrait pas avoir de rôle opérationnel.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Cette situation pose la question du contrôle de la société par un actionnaire minoritaire, non fondateur et qui n'a pas réalisé d'Offre Publique d'Achat pour en prendre le contrôle. Mais elle suscite aussi des situations inédites de conflit d'intérêt potentiel, quand Vivendi vient à la rescousse du groupe Bolloré en prenant une participation dans la société Telecom Italia, où le groupe Bolloré a déjà une participation, dans le but probable d'en prendre le contrôle...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Nous avions déjà l'an dernier, lors de la prise de contrôle rampante par le groupe Bolloré, souligné le risque de conflit d'intérêt quant à des intérêts patrimoniaux du groupe Bolloré, notamment chez Havas Advertising, qui peuvent créer en cas de synergie, rapprochement... des situations complexes où l'intérêt des deux parties n'est pas nécessairement convergent.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Le Conseil de surveillance devrait avoir un rôle vis-à-vis de l'ensemble des actionnaires et salariés, garantissant une équité dans les opérations entre deux sociétés détenues majoritairement ou minoritairement par le même actionnaire. Et ce n'est pas possible si le Président de ce Conseil de surveillance n'est pas une personnalité indépendante reconnue. Cela implique que M. Bolloré, s'il veut avoir un rôle actif, soit le Président du Directoire de la société. À moins que le groupe Bolloré ne lance une OPA sur la société Vivendi pour en prendre officiellement le contrôle, ce qui serait une situation sur laquelle les actionnaires auraient à se prononcer. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Certains rétorqueront que ce ne sont qu'arguties juridiques et que l'intérêt de la société Vivendi est de réussir sa mue stratégique, M. Bolloré en étant le principal ordonnateur. Bien évidemment, mais ce dernier n'ayant qu'une participation minoritaire, il n'y a aucune raison à ce qu'il ne respecte pas la gouvernance de la société voulue par les actionnaires depuis plus de quinze ans.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">La pérennité de nos plus belles entreprises tient bien évidemment à la réussite des stratégies mises en œuvre, mais aussi au respect de la gouvernance qui lie l'ensemble des parties prenantes. À défaut, la Place de Paris deviendra une place de « non droit » où tout est permis du moment que personne ne s'y oppose !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Les actionnaires qui sont majoritaires sont en droit d'exiger le respect de la gouvernance actuelle du groupe si Vincent Bolloré ne se résout pas à lancer d'OPA sur l'ensemble du groupe. Le feront-ils ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><br /></b></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
</div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-29617659894002559652016-09-08T14:01:00.001+02:002016-09-21T14:03:01.596+02:00What is going on with Vivendi’s governance?<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">Over the last year, Vincent Bolloré, Chairman of Vivendi’s Supervisory Board, has been all over the media and busy on the operational front, bringing about significant changes to strategy, selling off stakes, buying shares in new companies (such as Ubisoft and Telecom Italia), and getting directly involved in issues, for example at Canal Plus. Like many observers, we have a few questions about governance at Vivendi at the moment, and about operational control (although the Bolloré group is the leading shareholder, it only has a minority stake).</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">The company’s articles of association clearly distinguish between operational management (Board of Directors) and control (Supervisory Board). According to the legal structure validated by the general meeting of shareholders, the Chairman of the Supervisory Board should not play any operational role.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">This raises questions as to the control of the company by a minority shareholder – which is not a founding shareholder and which has not made a public bid to take over the business. It also leads to some unusual cases of potential conflict of interest: for example, Vivendi came to the rescue of the Bolloré group by taking a stake in Telecom Italia, in which Bolloré is already a shareholder, presumably with the goal of taking over the company.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Last year, as Bolloré pressed on with a creeping takeover, we highlighted the risk of a conflict of interest regarding the Bolloré group’s ownership interests, most notably with Havas Advertising which, in the case of synergies or a merger, could lead to complex situations where the interests of the two parties could well diverge.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">The Supervisory Board should fulfil its role before the shareholders and employees to guarantee fair operations between two companies held – for a majority or a minority stake – by the same shareholder. This is simply not possible if the Chairman of the Supervisory Board is not a recognised independent figure. This means that if Mr Bolloré wants to play an active role, he should be Chairman of the company’s Management Board. That is unless the Bolloré group makes a public bid for Vivendi to take it over officially, something that the shareholders would be called to rule on. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Some will say that this is mere legal wrangling and that Vivendi’s objective is to succeed in its strategic transformation, of which Mr Bolloré is the chief authorising party. There is no disputing that, but as Bolloré only has a minority stake, there is no reason for him not to comply with the corporate governance voted on by the shareholders more than fifteen years ago.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">The sustainability of our finest companies obviously depends on the success of the strategies they implement, but also on compliance with the rules of governance that bind all stakeholders. Otherwise, the Paris marketplace would become something of a “lawless zone” where anything goes as long as no one speaks out!</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Shareholders with a majority stake are entitled to demand compliance from the group’s current governance if Vincent Bolloré does not make a public bid to take over the group. But will they do so?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><br /></b></span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>Phitrust</b></span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-36358951972294474382016-04-29T11:14:00.000+02:002016-09-09T18:40:20.587+02:00Rémunération de Carlos Goshn, une question centrale de gouvernance<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">L'Assemblée Générale de Renault a refusé le « say on pay » de Carlos Goshn lors de l'Assemblée Générale des comptes de 2015. Ce vote consultatif a été « entendu » par le Conseil qui a considéré que ce vote consultatif ne l'obligeait qu'à réfléchir pour les années suivantes...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">De nombreuses réactions s'en suivirent qu'elles soient de la société « Les actionnaires ont suivi le vote de l’État français » ou d'hommes politiques appelant à plus de régulation dans le domaine des rémunérations des sociétés cotées en France. Il est vrai que ce vote consultatif n'oblige pas les conseils d'administration à suivre le résultat du vote, ce qui entraîne les nombreuses réactions actuelles.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Ce vote n'est en fait que le révélateur d'une mauvaise gouvernance chez Renault, qui a d'ailleurs été dénoncé depuis plusieurs années par de nombreux observateurs. Cette « mauvaise » gouvernance a amené de nombreux actionnaires à s'exprimer contre la rémunération de M. Goshn les deux dernières années, signes précurseurs du vote négatif cette année mais qu'il était facile d'anticiper.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">La rémunération de M.Goshn au sein de l'Alliance Renault Nissan (>15 M €) est supérieure à celle des dirigeants de Toyota voire de Volkswagen... Cela étonne pour ne pas dire plus car même si l'Alliance est un succès, la stratégie de Toyota est remarquable et la rémunération de son dirigeant plus compréhensible que celle du dirigeant de l'Alliance.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">La société Renault est aujourd'hui confrontée au fait qu'elle n'ait pas respecté les normes en vigueur dans les grands pays de l'OCDE. Même si ce n'est pas de la tricherie organisée comme chez Volkswagen, il est de la responsabilité directe de son PDG s' il y a des erreurs qui amènent à créer un doute sur la neutralité des émissions par les voitures produites par Renault (et Nissan par ailleurs). Il est incompréhensible que le Conseil d'administration ait attribué un package variable à M. Goshn compte tenu des éléments qui ont été publiés dans plusieurs pays et qui font peser un risque sur la société.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Renault rebondit grâce à son plan de « compétitivité », ce qui est un vrai résultat, mais cela implique nécessairement par ailleurs des limitations de salaire voire des « restructurations » qui obligent les dirigeants à ne pas bénéficier de primes si l'ensemble des salariés n'en bénéficient pas parallèlement. L'attribution de primes importantes à son premier dirigeant ne semble pas refléter la politique de rémunération dans l'ensemble de la société.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">La question de gouvernance est aujourd'hui dans la centralisation de tous les pouvoirs des deux sociétés dans les mains de son PDG, les deux directeurs généraux délégués n'ayant pas été remplacés depuis leur départ il y a deux ans. Même si cela peut paraître compréhensible pour certains, les investisseurs craignent, à la lueur de ce qu'ils ont connu par ailleurs, le pouvoir unique qui entraine invariablement une culture du non dit, voire de peur au sein de l'organisation, avec tous les risques intrinsèques que cela comporte.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;">Par le refus du Say on Pay de Carlos Goshn, les actionnaires ont voulu s'inquiéter auprès de leurs représentants en indiquant très clairement que le Conseil d'administration devait les écouter au risque de créer une défiance grandissante entre les actionnaires et les membres du Conseil.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><b>Olivier de Guerre</b></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: georgia, times new roman, serif;"><b>PhiTrust</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-17170208603961530702016-03-31T15:47:00.000+02:002016-05-11T15:55:50.451+02:00SIKA/SAINT-GOBAIN: What sort of shareholder democracy do we want?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB">In Switzerland, several minority
shareholders in SIKA are contesting the purchase by Saint-Gobain of the family
holding company that controls SIKA with 16% of the shares and multiple voting
rights, guaranteeing it control of general meetings. These minority
shareholders are contesting the transfer of ownership, taking the view that
Saint-Gobain should launch a takeover bid for the SIKA Group, rather than
buying the shares in the family holding company that controls SIKA at the list
price. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB">Saint-Gobain is backed up by the company’s
articles of association, which stipulate these multiple voting rights, legal
under Swiss law; it is asserting its rights and the selling family is taking
legal action against the SIKA Board, which withdrew the family’s voting rights
at the general meeting. Following this transfer of ownership, relations between
the controlling family, the Board – on which only one representative of the
family sits – and the company directors are clearly poor.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB">Without getting into the details of this
tussle for control of SIKA or taking a position on whether or not these two
companies are complementary, this transaction is interesting because it is a
good demonstration of the defects of a stock market where it is possible to
take control of a company at a knock-down price. This is not
Switzerland-specific, because it exists in Germany, in France (double voting
rights) and even the US (multiple voting rights), to name but a few.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB">Saint-Gobain has the law on its side and
its actions are bolstered by the transparency of the transaction to buy one
company that controls another. These multiple voting rights are not attached to
people but to a legal entity, which can be bought and sold. What is more, any
investor investing in SIKA could find out about the existence of these multiple
voting rights.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB">That inevitably raises a question for
minority investors. It will be difficult for them to get rid of double and
multiple voting rights quickly. Last year, PhiTrust unsuccessfully tried to
limit their implementation in some French companies under the Florange Law, and
they will now be hard to shake off in many countries. Investors would therefore
be well-advised, before buying any shareholdings, to analyse the group’s
control structure to see whether the creeping acquisition of a controlling
stake without paying full price would be possible. This concerns a great deal
of top companies in Europe and throughout the world, so they are not doing it
most of the time!<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB">The SIKA example is interesting in this
regard because the Swiss minority shareholders are seeking a change to Swiss
legislation to render double or multiple voting rights non-transferable. If
they manage that, it would change power relationships in Switzerland and
numerous people are weighing into the debate, making it all the more gripping.
All the forces involved are preparing for battle, in the expectation that the
arguments to come and the Swiss courts’ ruling will be a key milestone in
European shareholder democracy.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB">We, as minority shareholders, must express
our opinion, and it is particularly important that we do so in the context of
the European Shareholder Rights Directive, which will make itself very clear on
this subject. Let’s join forces!<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB"> </span>Olivier de Guerre</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="text-align: start;">PhiTrust</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-GB"> <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-GB"> </span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-32090101378432499732016-03-31T13:14:00.000+02:002016-04-11T13:16:11.591+02:00SIKA-SAINT GOBAIN, quelle démocratie actionnariale voulons nous ?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Plusieurs minoritaires de la société SIKA en Suisse
contestent le rachat par St Gobain de la holding familiale qui contrôle SIKA
avec 16% des actions et des droits de vote multiple qui lui assurent le
contrôle en Assemblée Générale. Ces actionnaires minoritaires contestent la
cession, considérant que St Gobain devrait faire une Offre Publique d'Achat sur
le groupe SIKA et non pas acheter au prix fort les titres de la holding
familiale qui contrôle SIKA.</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
St Gobain s'appuie sur les statuts de la société qui
stipulent ces droits de vote multiple dans le cadre de la législation suisse,
faisant valoir ses droits et la famille cédante attaquant en justice le conseil
d'administration de SIKA qui lui a retiré ses droits de vote en Assemblée
Générale... Après cette cession, les relations ne sont visiblement pas bonnes
entre la famille qui contrôle, le Conseil d'Administration où ne siège qu'un
représentant de la famille et les dirigeants de la société...<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Sans entrer dans le détail de cette bagarre pour prendre le
contrôle de la société SIKA ni prendre position sur la complémentarité ou non
de ces deux sociétés, cette opération est intéressante car elle montre bien les
défauts d'un marché boursier où il est possible de contrôler une société sans
en payer le prix. Et ce n'est pas spécifique à la Suisse car cela existe en
Allemagne, en France (droits de vote double...) ou même aux USA (droits de vote
multiples) pour ne citer que ces pays.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Légalement, St Gobain s'appuie sur le droit et sur la
transparence de l'opération en rachetant une société qui en contrôle une autre.
Ces droits de vote multiple ne sont pas attachés à des personnes mais à une
entité juridique qui peut être cédée. Et tous les investisseurs investissant
dans SIKA pouvaient connaître l'existence de ces droits de vote multiple.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Cela pose inévitablement une question pour les investisseurs
minoritaires. Il leur sera difficile d'arriver rapidement à supprimer les
droits de vote double, multiples... PhiTrust avait essayé sans succès d'en
limiter la mise en place dans certaines sociétés françaises l'année dernière
avec la loi Florange et cela sera difficile de les supprimer dans beaucoup de
pays. Les investisseurs seraient donc avisés avant toute prise de participation
d'analyser la structure de contrôle du groupe pour voir si une prise de
contrôle rampante sans en payer le prix serait possible. Et ils ne le font pas
le plus souvent car cela concerne de très nombreuses sociétés de qualité en
Europe ou dans le monde !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L'exemple SIKA est à ce titre intéressant car les
minoritaires suisses cherchent à faire modifier la législation suisse de façon
à ce que des droits de vote double ou multiple ne soient pas cessibles. S’ils y
arrivent, cela modifierait les rapports de force en Suisse et de nombreuses
voix s'en émeuvent, ce qui rend le débat encore plus passionnant. L'ensemble
des forces en présence fourbissent leurs armes dans l'attente des plaidoiries à
venir et la décision de la justice suisse sera un signe très important pour
l'évolution de la démocratie actionnariale en Europe.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Nous avons en tant qu'actionnaire minoritaire à nous
prononcer et il est important que nous le fassions, notamment dans le cadre de
la directive du droit des actionnaires en Europe qui s'exprimera très
clairement sur ce sujet. Mobilisons nous !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
Olivier
de Guerre<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
PhiTrust<o:p></o:p></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-59095800085314910092016-02-29T15:05:00.000+01:002016-03-14T15:12:10.019+01:00 3 nouveaux mandats d'administrateurs pour Clara Gaymard, est-ce raisonnable ?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , sans-serif; font-size: 10pt;">Trois
sociétés du Cac 40 Danone, Bouygues et LVMH ont annoncé qu'elles proposeraient
à leurs actionnaires la nomination de Clara Gaymard (ex-Présidente de General
Electric Europe) à leur Conseil d'Administration; elle détiendrait ainsi</span><span style="font-family: "maiandra gd" , sans-serif; font-size: 10pt;"> </span><span style="font-family: "maiandra gd" , sans-serif; font-size: 10pt;">quatre mandats d'administrateurs dans des
sociétés cotées françaises étant déjà administrateur de Veolia, sans compter
les autres postes qu'elle occupe par ailleurs au sein d'une fondation familiale
ou du fonds de dotation du fonds d'investissement RAISE.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , "sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Il
est vrai que son parcours professionnel son expérience sont très intéressants
pour de grandes entreprises, son passage
dans la fonction publique ou au sein de grandes entreprises comme
General Electric Europe étant à bien des égards remarquable et remarqué. Et
comme toutes les grandes entreprises cotées recherchent des femmes pour
respecter les quotas et la diversité !..<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , "sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Mais
est-ce bien raisonnable d'accepter quatre mandats d'administrateurs et
probablement très rapidement des mandats dans des comités de ces conseils,
alors que depuis de nombreuses années les administrateurs des grandes sociétés
cotées constatent que leur charge de travail est de plus en plus importante, ne
serait-ce que par le temps nécessaire à bien comprendre les enjeux de
l'entreprise et les dossiers sur lesquels ils doivent se prononcer, et ce sans
parler des documents de plus en plus importants à lire avant les conseils. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , "sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Les
codes de gouvernance des grands investisseurs institutionnels recommandent de
limiter le nombre de mandats des administrateurs non exécutifs car ils
constatent que certains « cumulent ces mandats » et n'ont plus
raisonnablement de temps libre pour prendre du recul et accompagner les
entreprises dans lesquelles ils ont un mandat.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , "sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Un
mandat d'administrateur demande aujourd'hui du temps et de la disponibilité...
Et cette année les AG de Veolia où C. Gaymard
est administrateur et de Bouygues où elle pourrait être nommée se
tiennent le même jour, le 21 Avril 2016 ! Cela semble incompatible avec la
présence aux Conseils d'administration tenus avant les AG pour prendre
connaissance notamment des questions écrites, voire des réunions avec les
principaux collaborateurs, l'AG étant un moment souvent important pour les
entreprises car les principaux dirigeants vivant à l'étranger sont à Paris ce
jour là...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , "sans-serif"; font-size: 10.0pt;">D'aucuns
nous diront que ces questions d'agenda peuvent être gérées par avance, ce qui
est vrai, mais cela montre bien que trop de mandats d'administrateurs peuvent
nuire à la disponibilité nécessaire notamment pour bien comprendre ces grands
groupes en passant du temps avec leurs équipes pour s'ancrer dans la réalité de
l'entreprise et de ses collaborateurs.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , "sans-serif"; font-size: 10.0pt;">D'autres
nous diront qu'il est difficile de trouver des personnes de cette qualité
aujourd'hui qui soient disponibles... ce que nous avons un peu de peine à
croire si l'on élargit le champ des recherches à toute la France et aux 320
millions d'européens...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "maiandra gd" , "sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Il
est probable que certains grands investisseurs institutionnels ne soutiendront
pas la nomination simultanée de Clara Gaymard à trois nouveaux postes
d'administrateur compte tenu des éléments dont nous avons parlé, et de la
consanguinité que cela institue au sein des grandes entreprises françaises...
Cela sera probablement mal interprété mais reflète bien l'ambiguïté actuelle
entre l'appréhension des principaux dirigeants notamment familiaux sur le rôle
des administrateurs indépendants et celui des grands investisseurs institutionnels
qui d'expérience croient en la nécessaire disponibilité des administrateurs
pour accompagner les entreprises. Et cela est bien dommage !<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Olivier de Guerre</span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">PhiTrust</span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-19079711950442621632016-02-29T11:30:00.000+01:002016-03-17T11:31:57.470+01:00 Three new director mandates for Clara Gaymard. Is this reasonable?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">Danone, Bouygues <a href="https://www.blogger.com/null" name="_GoBack">a</a>nd LVMH, three
CAC 40 companies, have announced that they will recommend their shareholders
appoint Clara Gaymard (former CEO of General Electric Europe) to their Boards
of Directors. The appointments would make her a director of four French listed
companies since she is already a Veolia director. This isn't counting the other
positions she holds in a family foundation and in the endowment fund of the
RAISE investment fund.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">It's true that her career and experience are of great
interest to large companies. The time she has spent in public service and at
major corporations like General Electric Europe has been remarkable in many
respects and has been noticed. And given that all major listed companies are
currently seeking women to meet diversity quotas...</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">However, is it reasonable to accept four directorships
and, probably, positions on board committees in the near future? All the more
so given that, for many years now, the directors of major listed companies have
stated that their workloads are becoming heavier and heavier. This is due to
the time required to fully understand company challenges and the issues on
which they have to decide, as well as the increasingly voluminous documents
they must read before board meetings. </span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">The codes of governance of large institutional
investors recommend that the number of mandates of non-executive directors be
limited. This is because the former have noticed that some directors
"accumulate mandates" and no longer have enough time to take a step
back to assist the companies in which they hold a position.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">A director mandate requires time and availability...
Moreover, the General Meetings of Veolia, where C. Gaymard is a director, and
of Bouygues, where she may be appointed, are both being held on 21 April 2016!
This seems incompatible given the need to be present at the Board of Director
meetings before the General Meetings to review written questions, among other
things, and, potentially, to attend meetings with colleagues. The General
Meeting is often an important time for companies because the main executives
living outside of France are normally all in Paris on that day...</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">Some will say that these agenda issues can be managed
in advance, which is true. However, they do highlight the fact that too many
director mandates can impact availability. It takes time to gain a full
understanding of a large group through meetings with the teams which provide a
firm grounding in the everyday life of the company and of its employees.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">Others will say that it's difficult to find people of
this calibre who are actually available...which we find somewhat difficult to
believe given that a search can be broadened to all of France and to 320
million Europeans...</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">It's likely that certain major institutional investors
will not support Clara Gaymard's simultaneous appointment to the three new
director positions given what we have pointed out above and the inbreeding it
would lead to within major French corporations... This will probably be
misinterpreted, but it does clearly reflect the current ambiguity between the
apprehension of leading executives, notably of family businesses, about the
role of independent directors, and that of major institutional investors who,
from experience, believe that it is necessary for directors to be available to
provide support to their companies. And, that's really a shame!</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Maiandra GD"; mso-font-kerning: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">Olivier de Guerre</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "Maiandra GD","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-font-kerning: 10.0pt;">PhiTrust</span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-56240906852695873612016-01-31T14:40:00.000+01:002016-02-12T14:53:49.541+01:00Le nouveau label officiel ISR apporte t il une nouveauté ?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les décrets liés au nouveau label ISR promu par les pouvoirs
publics en France ont été publiés fin décembre, mais force est de constater que
sa mise en œuvre sera difficile compte tenu des questions que soulève sa mise
en place.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce label a été voulu par certains grands gestionnaires
d'actifs qui souhaitent labelliser ISR l'ensemble de leur gamme après un
épisode fâcheux avec une équipe de France Télévisions qui s'était étonnée que
certains fonds de la place labellisés ISR détenaient dans leur portefeuille des
sociétés qui manifestement n'auraient pas dû y être.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Au lieu de proposer un label plus strict, les pouvoirs
publics ont suivi en partie la volonté de ces grands acteurs en approuvant des
méthodologies d'analyse moins strictes que certains labels existants et pouvant
donner lieu à différentes interprétations... Il est vrai que depuis de
nombreuses années la plupart des gestionnaires ISR ont privilégié une approche "best
in class" qui qualifie pour ce type de gestion des entreprises qui sont
"les meilleures de la catégorie" ce qui fait que la plupart des
entreprises du CAC 40 par exemple en font partie... Difficile dans ces
conditions de prôner un label avec des conditions plus strictes ce qui
écarterait de facto certaines grandes entreprises qui ont régulièrement des
prix pour certaines de leurs actions alors que par ailleurs elles ont encore
beaucoup à faire pour être reconnues par des labels avec des conditions plus strictes.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La place de Paris propose ainsi une démarche pour que le
grand public comprenne plus facilement l'investissement socialement
responsable, tout en acceptant que les conditions requises soient atteignables
par le plus grand nombre de ces entreprises, ce qui permet bien évidemment aux
gestionnaires d'actifs de continuer a gérer sans modifier leurs pratiques et
ce, bien sûr, pour une plus grande diversité de portefeuille...<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Cela ressemble fortement aux récentes décisions européennes
de réduire les obligations pour les émetteurs de NOX ou de CO2 pour que tous
les constructeurs automobiles européens soient en conformité avec la
législation...<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Et cela ne tient pas compte de l'évolution actuelle de tous
les gestionnaires d'actifs qui ne peuvent plus investir sans prendre en compte
les contraintes environnementales ou sociales sans risque majeur de voir leurs
investisseurs ne pas comprendre pourquoi telle ou telle société est encore dans
leur portefeuille. L'ensemble des gestionnaires (y compris dans l’investissement
non coté) ne peut plus aujourd'hui investir sans tenir compte de ces critères
ESG.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pourquoi alors promouvoir un label ISR qui n'apporte rien de
plus et dans lequel la plupart des gestionnaires d'actifs pourront être validés
? Visiblement la place de Paris a encore plusieurs années de retard et s'adapte
avec difficulté à un marché qui a déjà évolué, beaucoup de gestionnaires
français (plus petits) ou étrangers ayant développé des produits thématiques
avec une volonté de montrer la rationalité de la stratégie mise en œuvre pour
atteindre des objectifs ESG bien identifiés.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La place de Paris aurait pu être très en avance en proposant
un label strict et thématique qui permettait aux investisseurs de mieux s'y
reconnaître. Malheureusement elle a choisi une voie moins contraignante au
risque de voir ce label peu utilisé ou disparaître faute de combattants.
Dommage qu'il ait fallu plus de trois ans pour en arriver là !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
Olivier de Guerre</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
PhiTrust</div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-21405742369058245042016-01-31T10:12:00.000+01:002016-02-16T10:12:42.939+01:00Does the new SRI label bring anything new to the table?<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: left;">
<span style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt; text-align: justify;">The decrees
related to the new official SRI label promoted by the government authorities in
France were published at the end of December. but its implementation will be
difficult given the questions arising relating to its setup.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">This label
was sought by certain large asset managers who wanted to label their entire
range as SRI after an annoying episode with a team from France Télévisions. The
team was astonished that certain SRI-labelled funds on the market held
companies in their portfolios that clearly should not have been there.</span><span lang="EN-US" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">Instead of
proposing a stricter label. the government authorities partly followed the
proposals of these major players. by approving less strict analysis
methodologies than certain existing labels and which can give rise to varying
interpretations. For years. most SRI asset managers have favoured a
best-in-class approach. which. for this type of management. qualifies companies
that are "the best in the category". That includes. for instance.
most companies on the CAC 40. Under these conditions. it is difficult to
recommend a label with stricter conditions. which would eliminate de facto
certain large companies that regularly receive awards for their actions whilst.
elsewhere. they have still have a lot to do to be recognised by labels with
stricter conditions.</span><span lang="EN-US" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">The Paris
market therefore offers an approach so that the general public can more easily
understand socially responsible investment. whilst accepting that the required
conditions are achievable by the greatest number of these companies. which
allows asset managers to continue to manage without modifying their practices
for greater portfolio diversity...</span><span lang="EN-US" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">This closely
resembles recent European decisions to reduce the obligations for emitters of
NOX or CO2. so that all European car manufacturers comply with the legislation.</span><span lang="EN-US" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">And that
does not take account of the current changes affecting all asset managers. who
now must always take into account environmental and social constraints.
Otherwise. their investors may not understand why certain companies are still
in their portfolio. Asset managers (including in unlisted investments) can no
longer invest without taking these ESG criteria into account.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">So why
promote an SRI label that brings nothing new to the table and that most asset
managers will be able to obtain? The Paris market clearly remains several years
behind and is adapting with difficulty to a market that has already evolved. as
many French (smaller) and foreign asset managers have developed theme-based
products with a desire to demonstrate the rationality of the strategy
implemented in order to achieve these well-identified ESG objectives.</span><span lang="EN-US" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">The Paris
market could have moved well ahead by offering a strict. theme-based label that
investors could better identify with. Unfortunately the Paris market has chosen
a less restrictive path. though it means the label may be underused or
disappear entirely due to a lack of participants. It's a shame that after more
than three years. this is where things stand!</span><span lang="EN-US" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">Olivier de Guerre</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: 'Maiandra GD', sans-serif; font-size: 7pt;">PhiTrust</span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-58390707881002594082015-12-31T18:07:00.000+01:002016-01-14T10:15:08.557+01:00What type of governance for eurozone banks?<div style="text-align: justify;">
The question of governance among eurozone banks
is firmly back on the agenda. The UK has introduced a degree of segregation
between banking businesses, while since the 1<sup>st</sup> of January 2016, Europe
has set a maximum guarantee for deposits in current bank accounts, in the event
of the bankruptcy of a financial institution, at EUR 100k.</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">This question has become even more pressing since
some Italian banks unhesitatingly filed for bankruptcy in December 2015 to protect
their depositors from the risk of being unable to recoup their sight deposits,
although this event attracted little media attention during the turbulent
year-end period.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">The question is also all the more sensitive as not
all European banks segregate (separate) assets that they hold on behalf of
clients from their own assets. France is one of the rare countries in which
assets owned by banks’ clients (UCITS, physical securities, etc.) remain the
property of the clients and not the property of the bank where the assets are
held. For example, during the 2008 crisis, UCITS deposited at Lehman brothers
London disappeared when the bank went bankrupt, whereas this scenario would not
have been possible in France.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">The question is all the more pertinent given
that clients rarely examine the balance-sheet of the bank in which they have
deposited their assets, especially the off balance-sheet items, placing their confidence
in the banking authorities and regulators in their role as banking supervisors.
It is paradoxical that, if a bank goes bankrupt, these same supervisory authorities
will have failed to identify problems beforehand and clients are now required
to know how to identify whether a bank is “at risk” or not.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">This fundamental shift in the relationship
between clients and bankers has stirred only very few reactions, despite being highly
surprising in legal terms. Are there any other “retail” sectors in which, if a
company goes bankrupt, its clients are held jointly responsible and have to
participate in bailing out the company in question? When one of our car
manufacturers was on the brink of bankruptcy, there was never any question of
its clients having to sell the car they had bought to bail out the manufacturer
in question. In insurance companies holding life insurance contracts invested
in general assets, it would be possible to lose everything if the insurance company
were to go bankrupt.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Given these changes in regulations, it appears vital
to segregate the different businesses within global banks. Although it may be
possible to expect the client of a retail bank to understand the risks associated
with the retail banking business, it is less conceivable that the client may appreciate
the risks incurred by a trading bank, an investment bank or even medium and
long term financing and property investments.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">It will probably be argued that even retail banking
incurs credit risk, through client loans, and that bank segregation will have a
negative impact by driving the cost of credit higher, as these retail banks will
be unable to benefit from the far higher profitability and diversity among
other business lines, which automatically boost inherent profitability. But are
we currently able to quantify off balance-sheet risks among multi-business banks?
Would they be able to undertake such off balance-sheet commitments and
therefore generate such high margins from their operations, if they did not
have the retail banks’ balance sheets at their disposal?</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">We are hoping for a heightened sense of
awareness within the banking syst<a href="https://www.blogger.com/null" name="_GoBack"></a>em in 2016, regarding its
obligations arising from the paradigm shift represented by the segregation of
business lines, to shelter trusting clients from risk. We also hope that these
changes will be a source of opportunity and renovation for all market
professionals.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">With all of our best wishes for 2016, </span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Olivier
de Guerre</span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB" style="font-size: 10.5pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">PhiTrust</span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-36160137972962912492015-12-31T13:57:00.000+01:002016-01-12T14:06:02.058+01:00Quelle gouvernance pour les banques de la Zone Euro ?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">La
question de la gouvernance des banques en zone Euro redevient un sujet concret
alors même que la Grande Bretagne met en place une certaine séparation des
métiers bancaires et que l'Europe instaure depuis le 1 Janvier 2016 un montant
maximum de garantie pour les déposants sur les comptes à vue de 100 K € en cas
de faillite d'un établissement bancaire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">La
question se pose avec d'autant plus d'acuité que certaines banques italiennes
n'ont pas hésité à se mettre en faillite en décembre 2015 pour protéger leurs
déposants d'un risque où ils ne pourraient récupérer leurs dépôts à vue...
événement d'ailleurs passé quasiment inaperçu en cette fin d'année mouvementée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Cette
question est d'autant plus sensible que toutes les banques européennes ne ségrégent
pas (séparent) les actifs qu'elles détiennent pour le compte de leurs clients
des actifs de la banque. La France est un des rares pays dans lequel les
actifs détenus par les clients des banques (OPCVM, titres vifs...) sont la
propriété des clients et non dans celle des banques où ces actifs sont déposés.
Lors de la crise de 2008 par exemple, des OPCVM déposés chez Lehman Brothers
Londres ont disparu avec la faillite de la banque, alors qu'un tel scénario
n'aurait pas été possible en France.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Cette
question est d'autant plus importante que les clients des banques connaissent
rarement les bilans des banques dans lesquelles ils déposent leurs avoirs, et
encore moins les hors bilans... qu'ils font confiance aux autorités bancaires
et aux régulateurs qui ont un rôle de supervision sur ces mêmes banques. Le
paradoxe tient au fait que si une banque fait faillite ces mêmes autorités de
tutelle n'auront alors pas identifié préalablement les problèmes et que l'on
demande dorénavant aux clients de savoir identifier si une banque est « en
risque » ou pas...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Il
n'y a eu que de très faibles réactions à cette évolution fondamentale du
rapport entre les clients et les banquiers. Alors même que cette nouvelle
relation est très étonnante sur un plan juridique. Connaissez-vous d'autres
secteurs « grand public » où il est défini que si une entreprise fait
faillite, ses clients sont de fait co-responsables de la faillite et devront
participer au renflouement de la dite entreprise ? Alors même qu'un de nos
constructeurs automobiles était proche de la faillite, il n'a jamais été
question que les clients ayant acheté une automobile doivent la revendre pour
renflouer le dit constructeur... Dans
les compagnies d'assurance où est détenu un contrat d'assurance vie investi
dans l'actif général, il serait possible de tout perdre si la compagnie
d'assurance est en faillite.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Compte
tenu de ce changement de réglementation, il semble que la séparation des
métiers au sein des banques universelles doive s'imposer. Car autant il est
possible de demander à un client d'une banque de détail de comprendre les
risques liés à ce métier de banque en détail, autant il paraît difficile à ce
client de comprendre les risques associés à une banque de trading, à une banque
d'affaires, voire à des financements de moyen ou long terme ou de
l'immobilier...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Il sera
probablement rétorqué que même les banques de détail sont aussi en risque de
crédit avec les clients auxquels elles prêtent, et que la séparation des
banques aura un effet négatif de renchérissement du coût du crédit, ces banques
de détail ne pouvant profiter de la rentabilité très supérieure et de la
diversité des autres métiers qui
augmentent de facto leur rentabilité propre. Mais sommes nous capables de
quantifier aujourd'hui le risque de hors bilan de nos banques
multi-métiers ? Pourraient-elles avoir de tels engagements hors bilan et
donc de telles marges sur leurs opérations si elles ne disposaient pas du bilan
des banques de détail ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Nous
formons le vœu qu'en 2016 le système bancaire prendra conscience de
l'obligation née de ce changement de paradigme de séparer les métiers pour ne pas
mettre en risque les clients qui leur font confiance, et que ces évolutions
seront source d'opportunité et de changement pour tous les acteurs du marché.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Tous
nos meilleurs vœux pour cette année 2016. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Olivier de Guerre<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-size: 10.5pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">PhiTrust<o:p></o:p></span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-68017244670208814612015-11-30T09:59:00.001+01:002015-12-17T14:49:25.943+01:00 COP 21 : quel impact pour la gouvernance ?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">La COP 21 est présente au quotidien dans les
médias, de très nombreuses réunions ont lieu à Paris où entreprises, ONG,
acteurs de la transition énergétique se mobilisent en parallèle des négociations
diplomatiques menées dans le cadre de l'ONU.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">Il est très heureux que de nombreuses
entreprises se mobilisent et que notamment les investisseurs financiers
prennent des décisions structurantes pour l'avenir, certaines n'hésitant pas à
désinvestir des énergies fossiles (Divest/Invest movement) et à l'annoncer
publiquement pour bien montrer leur engagement vis à vis de ces objectifs
impératifs de ralentir l'accélération du changement climatique dû à l'activité
humaine.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">Paradoxalement, de nombreuses entreprises ou
plutôt de nombreux Conseils d'Administration n'ont pas intégré aujourd'hui dans
leur mode de fonctionnement que la problématique de la transition énergétique,
sujet stratégique pour les entreprises les plus impactantes sur les émissions
de carbone, devenait de fait une question de gouvernance. En effet les
actionnaires sont en droit de s'interroger sur la composition des Conseils
d'Administration et la compétence des administrateurs qui n'ont pas vu ou pas
pu imposer plus tôt des évolutions stratégiques pour anticiper les
investissements ou désinvestissements nécessaires.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">Autant Lafarge a été exemplaire pour mettre
en place il y a plus de dix ans un partenariat avec le WWF pour que ce dernier
vérifie les progrès réalisés par Lafarge pour diminuer leurs émissions
polluantes, autant Volkswagen a montré l'incapacité de son Conseil de
surveillance à réaliser que les objectifs de croissance fixés en interne
étaient incompatibles avec la capacité technique de l'entreprise à respecter
les normes environnementales en vigueur aux USA et en Europe...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">Ces deux exemples extrêmes montrent bien que
les Conseils d'administration doivent intégrer ces questions de transition
énergétique, d'impact environnemental dans toutes leurs décisions, qu'ils
doivent s'interroger si cela ne remet pas en cause des activités existantes ou
en développement, qu'ils doivent identifier les risques actuels et futurs avec
l'évolution des réglementations et de facto prendre en compte ces risques comme
un enjeu stratégique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">En interrogeant de nombreux dirigeants, dont
l'activité n'est pas en elle même directement source d'enjeu climatique, ils
considèrent ces enjeux comme un risque et non comme un enjeu stratégique. Il
est urgent qu'ils réalisent que ce sont des enjeux stratégiques pour toutes les
entreprises quel que soit leur secteur d'activité et que
l'innovation/l'investissement sont le seul moyen d'anticiper les évolutions de
marché, de produits qui interviendront très rapidement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">A la fin du 19ème siècle de nombreuses
entreprises ont été fermées ou rachetées parce qu’elles n'avaient pas su
anticiper les révolutions industrielles. Nous avions tous les yeux rivés sur la
révolution digitale mais les enjeux liés au climat sont aussi importants voire
plus compte tenu de l'accélération des dérèglements climatiques.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">Parallèlement il faudra aussi tirer les
conséquences de décisions financières et uniquement financières prises depuis
10/20 ans par les investisseurs, sociétés de gestion, banques... et ce alors
même que les questions environnementales étaient posées par de nombreuses ONG, mais considérées comme ne relevant pas de leur
responsabilité...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;">Investisseurs et financiers se réveillent un
peu tard... mais il n'est jamais trop tard !<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
Olivier de Guerre</div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
PhiTrust </div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1213919164591038726.post-84869156548891642102015-11-30T09:59:00.000+01:002015-12-17T14:49:42.954+01:00COP 21: What impact will it have on governance?<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">The COP 21 Conference is currently
making daily headlines in the media, with a large number of meetings taking
place in Paris where businesses, NGOs and players in energy transition are working
alongside the diplomatic negotiations taking place within the framework of the
UN.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">It is very fortunate that many
companies are making an effort, and particularly that financial investors are
making structuring decisions for the future, where some are not hesitating to
divest from fossil fuels (Divest/Invest movement) and publicly announce it in
order to highlight their commitment to the critical goal of slowing the
acceleration of climate change caused by human activity.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Paradoxically, many businesses - or
rather many Boards of Directors - have so far failed to adjust their operating
models in order to include the fact that a transition to new sources of energy
- a strategic matter for those businesses whose carbon emissions are highest - is effectively becoming a matter of
governance. Indeed, shareholders are entitled to question the composition of
their Boards of Directors and the competence of directors who have not seen or
been able to impose strategic developments earlier in order to anticipate the
necessary investments or divestments.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">While on the one hand Lafarge has set
an example for implementing a partnership with the WWF ten years ago, allowing
the conservation group to verify the progress made by Lafarge in order to
decrease its harmful emissions, on the other Volkswagen has demonstrated its
Oversight Committee's inability to realise that internally-set objectives for
growth were incompatible with the company's technical capacity for complying
with current environmental regulations in the US and Europe.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">These two extreme examples make it
clear that Boards of Directors need to include these questions about energy
transition and environmental impact in all of their decisions. They need to ask
themselves whether they should call into question any activities that are
currently being performed or developed, identify the current and future risks
in relation to the development of regulations, and effectively take these risks
into account as a strategic challenge.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">From questioning a number of directors
whose activities are not in themselves directly identified as the source of a
climate challenge, it seems that they view these issues as a risk and not as a
strategic challenge. They need to urgently acknowledge the fact that this
represents a strategic challenge for every company, regardless of their
business sector, and that innovation and investment are the only means of
anticipating the market and product developments that will very soon take
effect.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">At the end of the 19th century,
numerous businesses were closed or bought out because they weren't able to
anticipate the industrial revolution. We have all had our eyes fixed on the
digital revolution, however the issues linked to our climate are at least as
important given the acceleration of climatic instability.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">At the same time, we also need to
anticipate the consequences of the financial - and purely financial - decisions
taken 10/20 years ago by investors, management companies, banks, etc. even
while environmental questions were being asked by numerous NGOs, but were not
considered as falling under their responsibility.</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Investors and financiers are waking up
a little late... however it's never <i>too</i>
late!</span><span lang="EN-GB" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 9.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB"><br /></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB">Olivier
de Guerre</span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span lang="EN-GB">PhiTrust </span></div>
Phitrusthttp://www.blogger.com/profile/14466577858043361568noreply@blogger.com